Etats-Unis : L'Ican a obtenu des preuves montrant que le gouvernement intensifie ses recherches en géo-ingénierie
Le gouvernement fédéral américain envisage la géo-ingénierie solaire, qui consiste à manipuler la quantité de lumière solaire atteignant la Terre, comme une « solution » possible au « problème » du soi-disant changement climatique, malgré les risques potentiellement mortels d’une telle technologie.
Les documents obtenus par l’ICAN montrent que le gouvernement fédéral a intensifié un programme de recherche sur la géo-ingénierie solaire depuis au moins 2021. L’accent a été mis sur l’injection d’aérosols stratosphériques (SAI), qui injecterait des produits chimiques dans la stratosphère pour réfléchir la lumière du soleil vers l’espace dans le but de refroidir la Terre. Le gouvernement fédéral semble sérieux quant à cette option potentielle, même si les recherches actuelles sur la géo-ingénierie solaire mettent en garde contre le fait qu’elle pourrait entraîner des sécheresses, des vagues de chaleur, des pluies acides, des pénuries alimentaires, l’appauvrissement de la couche d’ozone et des conflits géopolitiques.
Le programme, appelé SABRE, est géré par la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), en collaboration avec la National Aeronautics and Space Administration (NASA). Selon le site Web de SABRE, les chercheurs utilisent des avions de recherche à haute altitude WB-57 de la NASA pour créer une « base de données complète sur les aérosols stratosphériques » afin d’établir l’état de référence de la stratosphère et de construire des modèles climatiques pour prédire l’impact des changements d’origine humaine sur la « charge en aérosols stratosphériques ».
L’ICAN a même obtenu un contrat 2021 entre la NASA et la NOAA pour les opérations de vol de SABRE visant à rechercher « l’injection potentielle de matière dans la stratosphère pour lutter contre le réchauffement climatique ». Le contrat montre que le programme se développe rapidement, car les agences ont augmenté la subvention initiale de 3,9 millions de dollars à 12,85 millions de dollars et l’ont prolongée de deux ans supplémentaires.
Lors de la production de ces documents, la NOAA a complètement expurgé 12 pages du contrat car elle affirme que la divulgation de ces pages porterait atteinte à la vie privée d’un individu. La NOAA n’a pas expliqué comment ni quelle vie privée l’emporterait sur l’intérêt du public à savoir si le gouvernement envisage de déployer l’IAS pour modifier intentionnellement notre climat. L’équipe juridique de l’ICAN intentera bien entendu une action en justice pour faire lever ces caviardages.
L’équipe juridique de l’ICAN a également envoyé plusieurs autres demandes pour obtenir les e-mails des chercheurs à la tête de SABRE. Nous vous tiendrons au courant au fur et à mesure que l’ICAN approfondira ces programmes de recherche en géo-ingénierie du gouvernement.
Pour soutenir de futures actions en justice comme celle-ci, cliquez ici pour faire un don !
https://secure.anedot.com/informed-consent-action-network/twomilmatch
Autres liens : voir l'article en anglais :
Présentation du projet SABRE
https://csl.noaa.gov/projects/sabre/
Les aérosols stratosphériques sont un élément important de l'albédo de la Terre, et donc de son bilan énergétique, et fournissent une surface pour une chimie hétérogène, qui peut conduire à une perte d'ozone stratosphérique. L'acquisition d'une base de données complète des aérosols stratosphériques, des gaz traces et des observations dynamiques pour établir l'état de référence et la variabilité de fond de la stratosphère est essentielle pour (1) développer une compréhension complète des processus dynamiques et chimiques stratosphériques qui déterminent la microphysique des aérosols, les propriétés radiatives et la chimie hétérogène, (2) évaluer la réponse stratosphérique aux perturbations naturelles et anthropiques, y compris le changement climatique, les éruptions volcaniques et les activités potentielles d'intervention climatique, et (3) renforcer les bases scientifiques pour éclairer les décisions politiques liées à la régulation des émissions mondiales qui ont un impact sur la stratosphère (par exemple, les substances appauvrissant la couche d'ozone, les gaz d'échappement des fusées) et l'injection potentielle de matériaux dans la stratosphère pour lutter contre le réchauffement climatique (intervention climatique). Ce projet est un programme étendu de mesures scientifiques aéroportées utilisant l'avion de recherche à haute altitude WB-57 de la NASA pour étudier le transport, la chimie, la microphysique et les propriétés radiatives des aérosols dans la haute troposphère et la basse stratosphère (UTLS). L'exécution complète des campagnes de vol fournirait des mesures détaillées approfondies de la distribution des tailles d'aérosols, de la composition et des propriétés radiatives ainsi que des espèces de gaz traces pertinentes dans différentes régions et saisons, ce qui est essentiel pour améliorer la capacité des modèles mondiaux à simuler avec précision les impacts radiatifs, dynamiques et chimiques des changements de la charge en aérosols stratosphériques.