Délit de blasphème médical sous contrôle inquisiteur du conseil de l’ordre des médecins ?
Dr Gérard Delépine - le 27/12/2020 – France Soir
La volonté dictatoriale de l’exécutif
En ce mois qui rappelle les sacrifices de l’équipe de Charlie hebdo pour la liberté d’expression, et pendant que le gouvernement proclame que celle-ci est la première valeur de la France, le premier ministre a décidé de bâillonner les médecins. La propagande n’ayant pas réussi à convaincre suffisamment du bien-fondé de sa politique sanitaire (qui nous a placé dans le top 5 européen des plus fortes mortalités attribuées au Covid19), il tente de recourir à la répression accrue des opposants.
Le 21 décembre, il avait présenté un projet de loi donnant le pouvoir aux autorités administratives (les préfets), de supprimer la liberté de circuler, de travailler des citoyens.[1] Devant le tollé soulevé par son projet de loi, il l’a transitoirement retardé en espérant l’imposer à la prochaine occasion, le projet étant sur le bureau de l’assemblée nationale pour les 19 et 20 janvier 2021.
Le 24 décembre, jour symbolique s’il en est, il s’est attaqué à la liberté d’expression des médecins en publiant un décret modifiant l’Article R. 4127-19-1 du code de santé publique afin d’interdire aux médecins d’exprimer des opinions divergentes de la doxa officielle (celle entérinée par le conseil de l’Ordre des médecins).
Il restera à savoir quelle est la doxa du conseil de l’ordre, celui-ci n’ayant aucune fonction scientifique ou médicale, et ne devant trancher théoriquement que les problèmes déontologiques entre médecins et entre praticiens et/ou patients. Qui sortira du chapeau la doxa autorisée ?
Le décret du Premier ministre Castex instaurant la censure des médecins