Droit de réponse à "L'âge de faire" N°76
« Expert » pour la Commission européenne, l’OMM*, le GIEC, le Met Office et… « L’âge de faire »
Le parcours professionnel d’Olivier Boucher est exemplaire. « L’âge de faire » s’appuie en toute confiance sur ce scientifique français qui a été l’un des principaux auteurs du « Rapport spécial sur l’aviation et l’atmosphère planétaire » (1999) du GIEC, du 3ème rapport d’évaluation du GIEC (2001), et du rapport de l’OMM sur l’ozone en 2002. Il participe aussi au rapport à venir du GIEC : Chapitre 7 : « nuages et aérosols ».
Olivier Boucher affirme (L’âge de faire N°73) : « Nous ne cherchons pas à promouvoir la géo-ingénierie. » : VRAIMENT ?
Pourtant l’OMM en fait la promotion auprès de ses Etats-membres. Voici un extrait de rapport de l’OMM :
« Il conviendrait d’établir dans tous les pays une climatologie des nuages, du brouillard et des précipitations car cela fournirait des éléments d’information essentiels pour les études et les travaux d’exploitation relatifs à la modification artificielle du temps et aux ressources en eau. »
La Commission européenne aussi y est favorable : elle finance le site EUTRACE auquel participe Mr Boucher, seul représentant français. Le projet « Évaluation Européenne Transdisciplinaire d’Ingénierie Climatique" présente un objectif en 4 points. Le point 2 précise :
« 2. Engager activement le dialogue avec le public, les décideurs politiques et d'autres acteurs de la société civile pour diffuser l’information sur l’ingénierie climatique, et traiter de manière adéquate les préoccupations et les points de vue et les intégrer dans l'évaluation »
Au point 2, les mots en gras ont été ajoutés entre le 3 et le 12 juin 2013.Le peaufinage de la stratégie de communication est brûlant d’actualité !
Comment la Commission européenne engage-t-elle le dialogue ? Par le déni. De 2003 à 2012, ses réponses à 8 parlementaires (Hiltrud Breyer, Paul Iannoye, Erik Meijer, Jim Higgins, Claude Turmes, Nessa Childers, Oreste Rossi et Vladko Panayotov) sur les épandages aériens, la manipulation du climat et la géo-ingénierie, affichent un déni total.
Le rapport scientifique « CASE ORANGE » écrit par des professionnels de l’aviation confirme pourtant la réalité de ces pratiques. Des pilotes, universitaires, militaires, médecins, météorologues les dénoncent aussi. Le 9 avril au Parlement européen à Bruxelles, des activistes ont relancé l’alerte.
Rosalie Bertell, chercheur, épidémiologiste, physicienne nucléaire et Prix Nobel Alternatif témoigne : « Dire que les chemtrails n’existent pas et que toutes ces traînées sont des traces normales d’avions est contraire à l’observation scientifique. La réalité des chemtrails a été prouvée non seulement par l’observation, mais aussi par des mesures réelles en prélevant des échantillons ... Donc les chemtrails sont bien documentés et cela ne fait progresser personne de refuser les preuves qui sont face à nous. » ( film Bye Bye Blue Sky)
Association Ciel voilé
* OMM : Organisation Météorologique Mondiale
Nous ajoutons une réponse publiée sur le site de l'ACSEIPICA le 29 juin 2013