La prolifération des bactéries résistantes
La résistance des bactéries aux antibiotiques n’est pas un problème nouveau.
Il existe depuis l’apparition de ce type de médicaments (1).
Pendant longtemps, il a été contourné par l’apparition de nouvelles molécules : une centaine d’antibiotiques ont été développés depuis la découverte de la pénicilline en 1928 ! (1)
Mais, ce temps-là est révolu.
Les chimistes ne découvrent plus de médicament “miracle”.
Et la résistance des bactéries aux antibiotiques s’accroît. Cela est dû à leur utilisation massive chez les animaux d’élevage et chez les humains (2).
Les bactéries ont muté. Elles se sont habituées aux armes chimiques des humains.
Elles résistent.
Gare aux staphylocoques, colibacilles, pseudomonas, klebsielles et autre streptocoques…
Une urgence mondiale !
Ce problème est si redouté, que l’OMS en a fait l’une de ses priorités, dès 2015 (3).
Certains scientifiques pensent que d’ici 30 ans, il y aura plus de morts liés aux bactéries résistantes qu’au cancer (4) !
Le Gouvernement français, lui-même, a décidé de lancer un «programme prioritaire de recherche doté de 40 millions d’euros dédié à la lutte contre la résistance aux antibiotiques» (5). Cette mission a été confiée à l’Inserm, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale.
50% des décès liés à l’antibiorésistance en Europe ont lieu en France
Dans le monde, 700 000 personnes décèdent chaque année d’une bactérie qui a résisté aux antibiotiques. En Europe, ce chiffre est de 25 000 morts par an (6).
Et en France ? La situation est particulièrement critique avec 12 500 victimes tous les ans (4).
C’est 4 fois plus que le nombre de morts d’accidents de la route !
Et cela uniquement parce que notre Gouvernement ne veut pas prendre une SEULE petite mesure administrative !
Des virus guérisseurs à la rescousse
La situation pourrait être réglée en à peine 24 heures par un simple décret du Ministre de la santé !
Il suffirait d’autoriser les phages ou bactériophages à la vente.
Ces virus sont présents partout dans la nature. Leur rôle est de tuer des bactéries spécifiques.
Si vous souffrez d’une infection, votre thérapeute ou pharmacien bien formé vous guidera pour trouver LE virus qui fera mourir LA “mauvaise” bactérie qui vous assaille.
Cent ans d’expérience sur les phages
Ce procédé a été découvert par un biologiste français : Félix d’Hérelle dans les années 1920 (7).
Malheureusement, son extraordinaire découverte a été éclipsée par celle des antibiotiques deux décennies plus tard.
La pratique est tombée dans l’oubli en France, mais elle s’est développée en Pologne ainsi qu’en Géorgie où un élève d’Hérelle, Georgi Eliava, a fondé un Institut, qui désormais porte son nom (5).
En Géorgie, vous pouvez consommer des phages sous forme de solutions qui s’avalent, de crèmes, de suppositoires ou d’aérosols, en fonction de la zone du corps infectée (8).
Des phages dans toutes les pharmacies de France ?
Selon le Pr Jean-Damien Ricard, médecin et chercheur à l’université Paris-Diderot, cité par le journal Libération, pour que les phages puissent être vendus en pharmacie, il suffirait de “modifier leur statut” (5).
S’ils étaient classés comme “préparations magistrales produites en pharmacie” et non comme biomédicaments, ils seraient disponibles chez votre pharmacien de quartier (5).
La Belgique a opté pour cette solution depuis janvier 2018.
La France est à la traîne.
Est-ce pour faire plaisir à Big Pharma ?
De nombreux patients ont déjà essayé
Vous trouverez sur Internet, de très nombreux témoignages de personnes ayant été soignées par les phages.
A l’Institut Eliava à Tbilissi, 1000 patients sont soignés, chaque année, pour des bactéries résistantes. 15% d’entre eux sont étrangers (5).
Ainsi,
Dane Cuypers, souffrant d’infections pulmonaires chroniques, a été traitée pendant des années aux antibiotiques sans amélioration durable. La bactérie qui l’attaquait, pseudomonas aeruginosa, persistait.
Elle a suivi une cure à l’Institut Eliava. Son infection a disparu. Mais ce voyage a un coût : 6000 euros.
Caroline a développé un staphylocoque au cours d’une césarienne. Les infections se sont enchaînées. On lui a administré de fortes doses d’antibiotiques. Rien ne changeait. Ses médecins lui ont dit qu’il ne lui restait plus que quelques mois à vivre. Elle est allé en Géorgie se faire soigner avec les phages. Son infection s’est résorbée. Elle a survécu.
Isabel Carnell-Holdaway (9) a eu la mucoviscidose. C’est une maladie génétique. Des sécrétions, obstruent les bronches et rendent la respiration difficile (10).
Hospitalisée, la jeune fille est soignée aux antibiotiques. Mais la bactérie qui l’attaque gagne du terrain. Son corps en est couvert à 20 endroits, son foie est infecté. Ses médecins lui prédisent 1% de chances de survie. Puis, on lui administre trois virus capables de tuer la bactérie mycobacterium abscessus. La bactérie recule. La jeune fille est guérie. Elle retourne à l’école.
Monsieur P. a eu de la chance
Il était infecté au niveau de la colonne vertébrale. Sur lui aussi les antibiotiques n’avaient eu aucun effet. Mais il a été soigné à l’Hôpital de la Croix Rousse à Lyon, le seul hôpital de France qui pratique avec satisfaction la phagothérapie (11).
Toutefois ce type de soins, dispensé par le Pr Tristan Ferry, qui dirige le service d’infectiologie de cet hôpital, est réservé aux cas exceptionnels, les plus incurables…(5)
On appelle cela la voie compassionnelle.
La phagothérapie se développe partout… sauf en France !
En Europe, la grande étude Phagoburn, financée par la Commission européenne et publiée dans la prestigieuse revue, The Lancet, a convaincu de nombreuses autorités nationales de la crédibilité des phages (12).
Menée entre 2013 et 2017, cette étude a comparé l’usage des phages à un traitement de référence. Il s’agissait d’infections, de brûlures dues à la bactérie Paeruginosa chez des patients hospitalisés dans 11 centres de brûlés de France, Belgique et Suisse (12).
Les bactériophages ont effectivement montré leur capacité d’élimination des bactéries ciblées.
En Californie, un grand centre de Phagothérapie est en construction et devrait ouvrir ses portes dans les mois qui viennent (8).
En Belgique, les phages sont ouverts à tous, via les pharmacies.
Il est temps que nos autorités fassent quelque chose !
Une hospitalisation peut arriver n’importe quand.
Cela peut VOUS concerner directement, ou l’un de VOS proches.
Il EXISTE une solution qui peut vous sauver la vie en cas de résistance aux bactéries.
Elle est accessible et facile d’usage pour les professionnels de santé.
Le Gouvernement le sait mais ne fait rien.
Aidez-nous à obtenir des phages en pharmacie et à l’hôpital !
Mobilisez-vous, mobilisez votre entourage pour que nous obtenions ce simple décret !
Signez la pétition ci dessous !
Il n’y a plus de temps à perdre. Chaque jour qui passe met inutilement en péril des patients touchés par une bactérie résistante.
Ces patients pourraient être vous ou un proche.
Et le Gouvernement s’en moque !
Faites signer cette pétition autour de vous.
Réunissons un maximum de personnes autour d’une cause simple, concrète, apolitique et pourtant décisive pour de nombreuses personnes dans notre société.
Pensez aux patients.
Pensez aux enfants qui peuvent être concernés, eux aussi.
Pensez qu’une simple décision du Ministre peut faire TOUTE la différence !
Signez la pétition ci-dessous.
Amicalement,
Florent Cavaler