« Mais l'esprit est un élément mystérieux. Insaisissable et invisible comme l'air, il semble s'adapter docilement à toutes les formes et à toutes les formules. Et cela pousse sans cesse les natures despotiques à croire qu'on peut le comprimer, l'enfermer, le mettre en flacons. Pourtant toute pression provoque une contre-pression, et c'est précisément quand l'esprit est comprimé qu'il devient explosif: toute oppression mène tôt ou tard à la révolte. À la longue, et c'est là une éternelle consolation, l'indépendance morale de l'humanité reste Indestructible. Jamais jusqu'ici on n'a réussi à imposer d'une façon dictatoriale à toute la terre une seule religion, une seule philosophie, une unique conception du monde, et jamais on y réussira, car l'esprit saura toujours résister à l'asservissement, toujours il refusera de penser selon des formes prescrites, de s'abaisser, de s'aplatir, de se rapetisser et de se mettre au pas.» Stefan Zweig
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Attal, Lecornu et Séjourné visés par une plainte pour avoir livré à une puissance étrangère du matériel affecté à la défense nationale
France-Soir Publié le 30 avril 2024 – 17:45
Paul Pellizzari est un Général de l’Armée de Terre à la retraite ayant mené une longue carrière dans l’armée et devenu spécialiste de l’armement et des munitions. Il a comme tous les Français pu constater certaines dérives de la part des membres du gouvernement, gouvernement qui pour lui manque un peu d’expérience. Ayant pu observer l’envoi de munitions et d’armement en Ukraine (la France a envoyé quelques trente canons César sur un stock de soixante-seize), il s’est interrogé sur la légitimité des décisions, leur légalité et leurs conséquences.
En effet la France a envoyé outre des fonds en Ukraine, mais aussi des armes et des hommes. La ligne rouge de la cobelligérance a donc été franchie.
Devant ce fait accompli et sans l’autorisation de la population française, le général Pellizzari a décidé d’agir en déposant plainte contre, le premier ministre Gabriel Attal, le ministre des Armées Sébatien Lecornu et Stéphane Séjourné le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. Ce dernier ministre n’ayant pas sollicité l’accord du secrétariat général du gouvernement avant la signature de l’accord de coopération franco-ukrainien enfreignant ainsi une autre ligne rouge juridico légale constituant en un viol éventuel de la constitution comme l’a révélé France-Soir ce 17 avril 2024.
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Sanctions occidentales contre la Russie : Moscou confisque un demi-milliard de dollars à JPMorgan en guise de représailles
France-Soir Publié le 30 avril 2024 - 09:46
La guerre des actifs a commencé. Tandis que les pays européens étudient la possibilité de recourir aux avoirs russes gelés sur leurs territoires pour financer les aides à l’Ukraine, Moscou réplique par la confiscation d’actifs occidentaux sur son sol. Après le groupe italien Ariston, dont la Russie a pris le contrôle, c’est au tour du cabinet américain JPMorgan de se voir saisir près d’un demi-milliard de dollars d’actifs, après avoir été accusé de tenter de faire sortir ses actifs du pays. Cette décision de justice est une réaction à des sanctions américaines contre la deuxième banque de Russie, VTB.
Depuis l’invasion de l’Ukraine, l’Union européenne (UE) et le G7 ont gelé quelque 300 milliards d’euros d’actifs de la Banque centrale russe. Les Occidentaux ont longtemps hésité devant la possibilité d’utiliser ou non ces fonds et, dans le cas échéant, sur la manière de les utiliser, avec, en toile de fond, les appels répétés du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à franchir le pas. Jusque-là, uniquement les taxes appliquées sur les actifs russes gelés en Belgique ont été affectées à un fonds, dédié à Kiev et géré par le gouvernement belge.
Les actifs gelés, l’autre bataille entre Moscou et l’Occident
En février dernier, les Vingt-Sept ont fait un premier pas vers le recours à ces actifs en adoptant une première loi qui interdit, à ce stade, l’utilisation des bénéfices générés par les actifs russes, jusqu’à ce que les États membres de l’UE statuent, à l’unanimité, sur le mécanisme, légal et financier notamment, à mettre en place pour permettre une telle mesure.
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