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Les journalistes de la Rai font grève contre le « contrôle étouffant » du gouvernement
Alessia Peretti | EURACTIV Italie | translated by Marie-Alix Pocholuk
Les journalistes de la Radiotelevisione Italiana (Rai), le radiodiffuseur public italien, se sont mis en grève lundi pour protester contre le manque de personnel, les coupes budgétaires et le refus d’accorder des contrats équitables à ceux qui travaillent sur les programmes d’information de la chaîne, ou ce qu’ils appellent le « contrôle étouffant » du gouvernement.
La grève contre le gouvernement de la Première ministre Giorgia Meloni fait suite à l’annulation abrupte d’un monologue prévu par l’écrivain italien antifasciste Antonio Scurati pour commémorer la libération de l’Italie du fascisme le 25 avril — une décision qui, selon certains, montre comment la Rai est en passe de devenir un « porte-parole du gouvernement ».
« Nous avons toujours plaidé pour garder les partis politiques à l’écart de la Rai. Nous contestons la réforme Renzi, qui a soumis la Rai au contrôle des gouvernements successifs. Nous espérons que la loi sur la liberté des médias nous aidera à cet égard », a déclaré Daniele Macheda, secrétaire de l’USIGRAI, le syndicat représentant les journalistes en grève, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue lundi pour expliquer les raisons de la grève.
L’USIGRAI a dénoncé les efforts politiques visant à faire de la Rai un « porte-parole du gouvernement » et a mis en avant plusieurs doléances, notamment la fusion de publications sans concertation avec les syndicats, l’absence de remplacement des journalistes qui partent à la retraite ou en congé de maternité, l’absence de processus de sélection public pour les nouvelles recrues et la réduction des salaires par l’abolition des primes de performance.
Vittorio di Trapani, journaliste à la Rai et président de la Fédération nationale de la presse italienne (FNSI), également présent à la conférence de presse, a déclaré que son organisation avait toujours lutté contre toutes les tentatives visant à museler la liberté d’expression, mais a déclaré que « ce qui s’est passé ces derniers mois est sans précédent ».
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ARCELORMITTAL : UN DÉLINQUANT ENVIRONNEMENTAL AU SERVICE DES JO 2024
6 mai 2024 - disclose
Pollutions illégales, pillage de l’eau potable, déforestation… en France et à l’étranger, la méthode du géant de l’acier ArcelorMittal, partenaire des Jeux olympiques de Paris, s’apparente à celle d’un délinquant environnemental multirécidiviste, révèlent des documents obtenus par Disclose et un récent rapport d’une coalition d’ONG.
Tout un symbole. Il y a un an, ArcelorMittal a été désigné comme partenaire officiel des Jeux olympiques de Paris. Le leader mondial de l’acier s’est vu octroyer le privilège de construire la torche de la flamme olympique, qui doit arriver à Marseille ce 8 mai, avant de traverser le pays pour finir sa course à Paris le 26 juillet, date de la cérémonie d’ouverture.
Une opération de communication inespérée pour l’industriel le plus polluant de France, et pour son directeur général, Aditya Mittal, qui s’était aussitôt vanté de cette nomination, marquant, selon lui, une nouvelle étape vers « des aciers meilleurs pour la planète et ses habitants ». Quelques jours plus tôt, Disclose et Marsactu révélaient pourtant que l’industriel s’est rendu coupable en 2022 d’importantes pollutions illégales dans ses usines de Dunkerque et de Fos-sur-Mer. Notre enquête démontrait également qu’ArcelorMittal faisait partie des principaux champions des émissions de CO2 en Europe.
Depuis, la situation ne semble pas s’être arrangée.
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https://disclose.ngo/fr/article/arcelormittal-un-delinquant-environnemental-au-service-des-jo-2024
Traitement des eaux usées : l’accord entre le Parlement et le Conseil européens passe mal chez big pharma
France-Soir Publié le 07 mai 2024 - 07:43
Les médicaments et les cosmétiques bientôt plus chers ? Le Parlement européen a adopté en avril un accord conclu avec le Conseil, portant sur la révision des normes en matière de gestion de l’eau et de traitement des eaux urbaines résiduaires. Ces nouvelles règles obligent les laboratoires pharmaceutiques tout comme les États membres à financer les coûts supplémentaires de traitement des micropolluants. Ce texte, élaboré et adopté selon le principe de pollueur-payeur et devant encore être adopté par les Vingt-sept, suscite l’ire des producteurs pharmaceutiques. Pour eux, ces règles pénaliseront les médicaments génériques abordables.
Cet accord, conclu en janvier 2024 avec le Conseil européen, a été voté à la majorité. 481 voix y étaient favorables, contre 79 voix opposées et 26 abstentions. Pour les eurodéputés ayant voté en faveur de ce texte, cette “législation améliorera considérablement les normes de gestion de l’eau et de traitement des eaux usées en Europe, en particulier grâce aux nouvelles règles sur l’élimination des micropolluants provenant de médicaments et de produits cosmétiques”.
Big Pharma inquiet pour ses super-profits
Que prévoient les nouvelles règles ? Les eaux usées urbaines feront l’objet d’ici 2035 d’un traitement secondaire, visant à éliminer la matière organique biodégradable, avant d’être rejetée dans l’environnement. Cette obligation, qui révise une réglementation de 1991, concerne désormais les agglomérations de 1 000 équivalent-habitant (EH, unité de mesure pour décrire la pollution moyenne rejetée par une personne par jour, NDLR) ou plus.
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