Bandera et le nazisme ukrainien, champions de l’« Occident »
Annie Lacroix Riz – mondialisation.ca- Le 24 janvier 2023
La guerre d’Ukraine a été lancée par la Russie après huit ans d’agression ukraino-
occidentale (2014-2022) contre les russophones de l’Est ukrainien. Leurs 14 000 morts,
en majorité des civils, avaient intéressé nos grands médias aussi peu que ceux d’Irak, de
Serbie, d’Afghanistan et de Syrie, attaqués, depuis 1991, par les États-Unis en quête
mondiale de contrôle pétrolier et gazier et autres matières premières, sous couvert de
l’OTAN soumis à commandement unique américain depuis sa fondation (1950). La
coalition occidentale, qui a d’emblée ridiculisé l’objectif officiel russe de
« dénazification » annoncé en février 2022 – conforme aux « principes politiques »
inscrits dans le Protocole de la Conférence de Potsdam (1er août 1945)1 , affirme agir
contre la Russie au nom de la « démocratie » (nouveau nom du « Monde libre » de
l’époque soviétique) . La guerre se prolongeant, l’« Occident » fait évoluer le concept
de « démocratie » et « couvre » la vénération de l’État ukrainien « allié » pour ses
criminels de guerre et d’avant-guerre. Ainsi érige-t-il le nazi ukrainien Stepan Bandera
(1909-1959) en héraut de l’« indépendance ukrainienne » : léger défaut qu’il lui pardonne
autant qu’à la « démocratie » ukrainienne post-Maïdan la promotion des groupements
nazis et les coups de gourdin que le multi-millionaire Zelenski, digne successeur du
milliardaire Porochenko, administre au peuple ukrainien : destruction du code du travail,
des horaires aux salaires, et interdiction des partis et journaux d’opposition, requis par les
« investisseurs » états-uniens.
La « démocratie » ukraino-américaine depuis 2004 : « héros national » et majors pétrolières américaines