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Ciel Voilé
« Mais l'esprit est un élément mystérieux. Insaisissable et invisible comme l'air, il semble s'adapter docilement à toutes les formes et à toutes les formules. Et cela pousse sans cesse les natures despotiques à croire qu'on peut le comprimer, l'enfermer, le mettre en flacons. Pourtant toute pression provoque une contre-pression, et c'est précisément quand l'esprit est comprimé qu'il devient explosif: toute oppression mène tôt ou tard à la révolte. À la longue, et c'est là une éternelle consolation, l'indépendance morale de l'humanité reste Indestructible. Jamais jusqu'ici on n'a réussi à imposer d'une façon dictatoriale à toute la terre une seule religion, une seule philosophie, une unique conception du monde, et jamais on y réussira, car l'esprit saura toujours résister à l'asservissement, toujours il refusera de penser selon des formes prescrites, de s'abaisser, de s'aplatir, de se rapetisser et de se mettre au pas.» Stefan Zweig
Nuremberg : Les procès des grands industriels - IG Farben
Catherine Avice pour France-Soir Publié le 30 septembre 2024
TRIBUNE - Nuremberg et ses procès, suite de la partie 1, 2, 3 et 4
Le procès de l’IG Farben
Dernier des procès des grands groupes industriels, le procès de l’IG Farben fut aussi le plus long (152 jours) et celui qui réunit le plus grand nombre d’accusés (24) et de témoins (189 dont 102 pour la défense). 3055 pages de minutes témoignent de l’importance de ce procès et de la difficulté de son instruction car les documents du groupe à Francfort furent détruits en 1945 sur ordre des services secrets allemands.
A l’instar des accusés des groupes Flick et Krupp, ceux du groupe IG Farben furent poursuivis pour avoir participé activement à la préparation de la guerre d’agression et d’invasion, avoir pillé et volé les biens industriels des pays occupés par le Reich, avoir procédé au meurtre de masse et à la mise en esclavage de milliers de travailleurs civils étrangers, de prisonniers de guerre et d’internés des camps de concentration.
Doté dans l’entre-deux guerres d’une structure complexe et redoutablement efficace qui en fit en 1925 le premier groupe industriel allemand, le groupe fit très tôt alliance avec Hitler, participant au plan quadriennal de mise en place d’une économie de guerre et au développement de la machine militaire allemande pour mener la guerre d’agression.
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Les entreprises américaines font marche arrière sur le wokisme
France-Soir Publié le 30 septembre 2024 – 10:37
Aujourd’hui, il n’est pas toujours évident de faire rimer modernité avec performance. Si bien que plusieurs grandes entreprises américaines, dont Caterpillar, Ford et Harley Davidson, reviennent sur leurs politiques DEI (Diversité, Équité et Inclusion) pour recoller avec leurs objectifs de développement… et leurs clients. Évidemment, cela fait jaser.
Alors que la présidentielle approche, les États-Unis ne le sont pas vraiment. Et pour cause ! Le revirement socialo-industriel qu’opèrent certaines des plus grosses entreprises américaines s’inscrit dans un contexte où il semble nécessaire de choisir son camp : « culture woke » ou « mouvement antiwoke », même au boulot. Ce qui relevait de l’humanité était donc une mauvaise idée ?
Caterpillar, géant industriel américain, a récemment annoncé un changement majeur dans sa stratégie de formation : les ateliers de diversité, c’est du passé ! L’entreprise se (re)concentre sur la « haute performance », reléguant au second plan les politiques DEI, qui visaient à promouvoir la diversité des origines, des genres et des orientations sexuelles au sein de son personnel.
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Des brevets qui dérangent
Me Diane Protat : conséquences d'une rétractation tardive
Les négociations sur une « taxe carbone » mondiale pour le transport maritime progressent
Bárbara Machado | EURACTIV.com | translated by Sarah Chaumot 30-09-2024
De plus en plus de pays membres de l’Organisation maritime internationale (OMI) se montrent favorables à une taxe mondiale sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) du secteur du transport maritime. Cette semaine, les négociateurs devraient s’efforcer de trouver un consensus plus large sur la question.
Un groupe de travail de l’OMI, une agence des Nations unies composée de 176 États membres, s’est réuni à Londres la semaine dernière (23-27 septembre) et a constaté une augmentation du nombre de pays soutenant une taxe mondiale sur les émissions de gaz à effet de serre du secteur du transport maritime.
« Lors des négociations de cette semaine […], nous avons constaté un soutien croissant en faveur d’une taxe sur les émissions de GES et d’une norme sur les carburants pour les navires. Ces mesures doivent être adoptées de toute urgence », a déclaré Delaine McCullough, présidente de l’organisation Clean Shipping Coalition, dans un communiqué de presse.
Selon le réseau d’ONG Global Strategic Communications Council (GSCC), 39 pays auraient manifesté leur soutien à une taxe mondiale sur les émissions de gaz à effet de serre pour le transport maritime la semaine dernière, contre 34 lors de précédentes discussions en mars.
Toutefois, une quinzaine d’États membres de l’OMI restent opposés à une taxe ou préfèrent des mécanismes moins contraignants, par exemple en mettant davantage l’accent sur les normes concernant les carburants.
Cette semaine, les discussions se poursuivront à Londres dans le cadre du comité de protection de l’environnement marin (MEPC) de l’OMI, avec pour objectif un plus grand consensus sur la forme que pourrait prendre une telle taxe. Il s’agit des derniers débats prévus avant la réunion du printemps 2025, au cours de laquelle les États membres de l’organisation internationale devraient se mettre d’accord sur un mécanisme.
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