Ciel Voilé
« Mais l'esprit est un élément mystérieux. Insaisissable et invisible comme l'air, il semble s'adapter docilement à toutes les formes et à toutes les formules. Et cela pousse sans cesse les natures despotiques à croire qu'on peut le comprimer, l'enfermer, le mettre en flacons. Pourtant toute pression provoque une contre-pression, et c'est précisément quand l'esprit est comprimé qu'il devient explosif: toute oppression mène tôt ou tard à la révolte. À la longue, et c'est là une éternelle consolation, l'indépendance morale de l'humanité reste Indestructible. Jamais jusqu'ici on n'a réussi à imposer d'une façon dictatoriale à toute la terre une seule religion, une seule philosophie, une unique conception du monde, et jamais on y réussira, car l'esprit saura toujours résister à l'asservissement, toujours il refusera de penser selon des formes prescrites, de s'abaisser, de s'aplatir, de se rapetisser et de se mettre au pas.» Stefan Zweig
(VOSTFR) Young Mi Lee / Daniel Broudy - Interview by Ana Mihalcea
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Autorisation d’utiliser le glyphosate pendant 10 ans : Des ONG saisissent la justice européenne pour annuler la décision de la Commission
France-Soir Publié le 10 septembre 2024 – 06:12
Des organisations non gouvernementales (ONG) françaises et européennes ont annoncé vendredi dernier avoir saisi la justice européenne contre la décision de la Commission de renouveler, en novembre 2023 et pour une durée de 10 ans, l’autorisation d’utiliser du glyphosate. La saisine a été déposée le 1er août dernier pour faire annuler cette décision, qui avait déjà fait couler beaucoup d’encre et sur laquelle les États membres de l’UE n’étaient pas tombés d’accord.
Le glyphosate, un herbicide controversé et commercialisé par la société américaine Monsanto, a divisé la communauté européenne durant l’été 2023. Les États membres n’étaient pas parvenus à un accord en octobre, avec le “non” de l’Autriche et du Luxembourg ainsi que l’abstention de la France. Lors d’un second vote qui s’est tenu un mois plus tard, la Commission européenne a tranché en dépit du désaccord des 27. "La CE, en collaboration avec les États membres de l'UE, va maintenant procéder au renouvellement de l'approbation du glyphosate pour une période de dix ans, sous réserve de certaines nouvelles conditions et restrictions", avait-on indiqué dans un communiqué.
Commercialisé sous la marque Roundup, le glyphosate est utilisé pour éliminer les mauvaises herbes dans les cultures agricoles et les espaces publics. Le produit est depuis de nombreuses années au cœur de procès, de controverses et de débats en raison de ses impacts sur la santé humaine. Aux États-Unis, la Cour suprême a débouté Monsanto, filiale du groupe allemand Bayer, condamnée à verser 25 millions de dollars à un retraité atteint d’un cancer du sang après avoir utilisé le fameux désherbant.
Pour les ONG, la CE ignore les risques cancérigènes du glyphosate
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La Cour de justice de l’UE confirme une amende de 2,42 milliards d’euros contre Google
Théophane Hartmann | Euractiv.com | translated by Sarah Chaumot
La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a confirmé mardi 10 septembre l’amende de 2,42 milliards d’euros infligée par la Commission européenne à Google. Le géant américain est reconnu coupable d’avoir abusé de sa position dominante sur le marché des moteurs de recherche.
C’est une affaire de longue haleine qui s’achève aujourd’hui : le géant américain Google se voit infliger la deuxième amende la plus importante de l’histoire de la règlementation européenne pour des pratiques anticoncurrentielles.
« La Cour de justice confirme l’amende de 2,4 milliards d’euros infligée à Google pour avoir abusé de sa position dominante en favorisant son propre service de comparaison de prix », peut-on lire dans le communiqué de presse de la Cour.
Pour la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, cette décision « valide l’approche de la Commission en matière d’autoréférencement ».
« Bien entendu, une entreprise dominante est libre d’innover dans tous les domaines, mais ce faisant, elle doit rivaliser sur les mérites de son innovation », a-t-elle expliqué lors d’une conférence de presse mardi. Elle « ne peut pas s’appuyer sur l’avantage concurrentiel qu’elle détient en raison de son pouvoir de marché ».
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